Nous dénonçons de la
façon la plus ferme les propos racistes, discriminatoires et intolérants
qui ont été tenus mardi soir lors d'une manifestation
organisée par Andrée Munchenbach devant la mairie de Schiltigheim.
De tels comportements sont inacceptables et ne sauraient recueillir la
moindre complaisance de la part d'élus et de responsables politiques.
Nous sommes prêts à nous associer à toute action
individuelle ou collective pour faire condamner ces agissements. Nous assurons
de notre soutien et de notre sympathie les personnes visées par
les propos discriminatoires relatés par la presse.
Même si Andrée Munchenbach déclare regretter ces
propos qui ne seraient que des dérapages, elle joue en fait au pompier
pyromane. Elle tente de ses laver les mains d'une affaire où elle
porte de lourdes responsabilités du fait des méthodes et
des arguments qu'elle développe constamment.
Parce que le nom de l'étiquette sur laquelle nous sommes élus
"Schilick Ecologie" est mêlé à cette affaire (alors
que notre démarche est foncièrement humaniste), parce nous
avons malheureusement eu connaissance et subi avant d'autres les pratiques
sectaires et manipulatrices d'Andrée Munchenbach et de ses amis,
nous avons la responsabilité non seulement
de dénoncer ces propos intolérants, mais aussi d'informer
et d'alerter les Schilikois sur les méthodes de la conseillère
générale qui conduisent tôt ou tard à de tels
actes.
En effet, depuis son élection comme conseillère générale,
nous avons été témoins de pratiques insensées,
difficilement imaginables, aussi bien dans le traitement des dossiers municipaux
que dans le fonctionnement de l'association Schilick Ecologie. A tel point
que nous avons pris la décision en avril 2005 de l'exclure de notre
groupe au conseil municipal.
Le rappel des motifs de cette exclusion est opportun:
-
non respect de la règle majoritaire (en tentant par exemple
d'imposer son texte personnel pour la page opinion du journal municipal,
au détriment de celui emportant l'adhésion des quatre autres
élus Schilick Ecologie);
-
incapacité à participer à un travail collectif;
-
opposition aux prises de positions du groupe, en particulier sur
la réalisation du projet Adelshoffen défendu lors de notre
campagne municipale, alors même que, par notre action au sein du
comité de pilotage, nous avions amené la majorité
municipale à adhérer à un certain nombre de nos vues;
Nous assistons à une pratique démagogique, avec des promesses
de campagne oubliées dès l'élection acquise. Au titre
de sa vive campagne anti-cumul elle s'était engagée, si elle
était élue conseillère générale à
céder son mandat municipal. Depuis son élection, aux antipodes
de cet engagement, elle est en campagne électorale permanente pour
la prochaine élection ... municipale.
Bien d'autres promesses sont restées lettres mortes, telles
le compte rendu public annuel de son action, ou des permanences régulières
dans les quartiers, ...
Pour obtenir l'adhésion de ses auditeurs, elle n'hésite
pas à proférer des contre-vérités. Par exemple
dans la récente pétition "Arrêtez le massacre"
contre un projet immobilier elle prétend que le maire a "autorisé
la destruction de l’ensemble immobilier du 55 au 59 route de Bischwiller".
C'est faux: le permis de démolir ne concerne que le 59 ! mais sans
doute que cette vérité n'aurait pas suscité autant
de signatures. En plus de l'emphase verbale démesurée, elle
pratique la réécriture de l'histoire: ce qui a marché
lui est dû, ce qui n'a pas marché est de la faute des autres.
Son double jeu a été à l'oeuvre par ses contributions
dans le magazine TONIC avec de multiples attaques personnelles excessives
et des insinuations, courageusement diffusées en signant avec le
pseudo "Babette Svattengger" (tout un programme).
Elle incite à la division et à la zizanie. Ainsi elle
a laissé faire la "provocation du chapeau" par un ami lors d'une
cérémonie au monument aux morts de Schiltigheim. Elle a incité
au développement d'une manifestation de jeunes dans un quartier
sensible, à des fins partisanes.
Malheureusement elle a trouvé quelques soutiens pour appliquer
ce même sectarisme et ces manipulations au sein de l'association
Schilick Ecologie, où nous espérons une décision de
justice qui condamne ces pratiques.
Les élus Schilick Ecologie signataires n'ont rien à voir
avec ces pratiques non compatibles avec les valeurs d'humanisme et de démocratie.
Politiquement il s'agit d'une dérive populiste exploitant sans vergogne
la sensibilité qu'ont les gens de l'écologie.
Face à ses pratiques populistes irresponsables, qui attisent
la zizanie dans notre société qui a bien plus besoin de conciliation
et de tolérance, nous proposons à l'ensemble des Schilikois
et plus largement aux démocrates de la région d'établir
dans la vie publique et associative une ligne de barrage radicale pour
ne participer d'aucune sorte aux actions proposées par Andrée
"Babette Svattengger" Munchenbach, y compris pour des combats qui peuvent
sembler légitimes.
Les élus Schilick Ecologie au conseil municipal de Schiltigheim,
Denis Maurer, Vincent Kayser, Anne Sommer, Emmanuel Dudret
Schiltigheim, le 29 septembre 2005
|
Gardez-moi de mes amis,
Mes ennemis je m’en charge. Frédéric
NIETZSCHE.
Dans une « lettre ouverte aux Schilikois et aux démocrates
», les élus Schilick Ecologie font assaut de propos insultants
et diffamatoires à mon égard. Sans apporter d’information
factuelle, ils attisent une polémique malsaine et crient au loup
: à Schiltigheim, la démocratie serait en danger…! Je ne
suis pas loin de partager cet avis, mais pas pour les mêmes raisons
!
Que s’est-il passé le soir du Conseil Municipal du 27 septembre
?
Des habitants contre le tout béton à Schiltigheim
Dans un esprit bon enfant, invitant à partager un millefeuille
géant, une délégation d’une trentaine d’habitants,
souriants, était venue pour la remise d’une pétition. Plus
de 1000 signatures (ce qui n’est pas rien !) avaient été
collectées en quelques semaines pour appuyer l’avis de l’Architecte
des Bâtiments de France et obtenir du Maire qu’il annule le permis
de démolir accordé pour l’immeuble et la cour pittoresques
au 59 route de Bischwiller.
Au lieu de se féliciter de cet engagement citoyen, la section
du parti socialiste de Schiltigheim a au contraire choisi de le traiter
par le mépris et l’insulte à travers un tract qui me visait
en tant que Conseillère Générale associée à
la démarche. Les provocations ciblées des militants du PS,
aguerris, poussent une des pétitionnaires à lâcher
: « Vous ne voulez pas de notre gâteau parce qu’il n’est pas
casher ? »
Des excuses ont été présentées par la pétitionnaire
- qui a également adressé ses excuses au « collectif
» informel porteur de la pétition pour le tort qu’elle causait
involontairement à une action citoyenne respectable. J’ai également
présenté immédiatement des excuses au nom du groupe
et en mon nom - pour des propos que je n’ai pourtant pas tenus et dont
on ne peut me faire porter la responsabilité.
Je condamne avec la dernière fermeté tout propos raciste
ou antisémite ou à connotation raciste ou antisémite.
Mes engagements actuels et passés pour les Droits de l'Homme me
mettent au-dessus de tout soupçon, et m’autorisent à condamner
tout aussi fermement l’exploitation à des fins politiciennes et
personnelles de ces questions sensibles.
Quand on crie trop au loup…
Je regrette que des conseillers municipaux, qui se disent démocrates
et humanistes, se saisissent de cette allusion déplacée pour
diaboliser les habitants et faire oublier le mépris avec lequel
le Maire traite leur démarche : celui-ci refuse en effet de se faire
remettre la pétition à l’issue du conseil Municipal. Elle
lui parviendra finalement le 12 octobre.
Les élus Schilick Ecologie se livrent à un jeu dangereux
et irresponsable, hurlant avec les loups et suscitant tension et sentiment
d’insécurité, à seule fin de régler des problèmes
de rivalité interne et faire oublier pourquoi les habitants (qui
subiraient mes « pratiques sectaires et manipulatrices »… !)
s’étaient donné rendez-vous devant la mairie le soir du Conseil
Municipal : l’opposition à la spéculation immobilière.
Le sort du patrimoine schilikois, pour lequel les habitants s’étaient
déplacés, dépend maintenant du Tribunal Administratif
! Les élus Schilick Ecologie n’auront pas été d’un
grand soutien…
-
Andrée MUNCHENBACH
-
Conseillère Générale de Schiltigheim
|